Passages
Présenté dans l'exposition Shore
en compagnie des œuvres de Caroline Gagné et de Nadia Myre
commissariée par Jonathan Watkins et organisée par Manif d'art
Maison du Canada, Londres, Angleterre
19 juin au 2 octobre 2022
Anne-Marie Proulx cherche à rétablir un lien émotionnel avec la terre en l’abordant comme un tout vivant et communicant. Des échanges prolongés avec des amis de la communauté innue de Pakuashipi, sur la Basse-Côte-Nord du Québec, ont teinté ses explorations photographiques menées sur différents territoires. Pour cette exposition, Proulx rassemble des œuvres de divers projets, et les dispose sur chacun des murs de la galerie de manière à évoquer les quatre directions cardinales et leur portée symbolique. Comme elle l’explique, partager une vision animiste du monde nous rend attentifs à ses cycles : « L’Est est le lieu où le soleil se lève, ce qui permet de réfléchir aux commencements (de la journée, mais par extension aussi des saisons, de la naissance). C’est là où la lumière se manifeste. Les oies des neiges volent en formation en V selon un axe nord-sud. Le Sud est le lieu où le soleil est au plus haut. C’est la chaleur, les mouvements et les émotions. L’Ouest est l’endroit où le soleil se couche. Il est plus difficile de voir les choses, mais cela nous permet de voir différemment, de manière introspective. Au Nord, on peut trouver le monde des esprits, la sagesse, la connaissance, les choses que l’on ne voit pas mais qui sont néanmoins là. Et le Nord fait place à l’Est, aux nouveaux départs, invariablement.
Dérivée de Manif d’art 9 – La biennale de Québec, dont le commissaire était Jonathan Watkins, l’exposition Shore repose sur le principe fondamental que l’humanité est partie prenante de l’ordre naturel – et non contre la nature –, et suppose que la métamorphose perpétuelle est un fait de la vie. Comme le rivage, qui est soumis au flux et au reflux des marées, les œuvres de Caroline Gagné, Nadia Myre et Anne-Marie Proulx passent par des états changeants et s’inscrivent dans des perspectives évolutives.
Impressions : VU et Version image plus
Encadrements : François Simard encadreur
Dispositifs de présentation : Sylvain Ruest
Présenté dans l'exposition Shore
en compagnie des œuvres de Caroline Gagné et de Nadia Myre
commissariée par Jonathan Watkins et organisée par Manif d'art
Maison du Canada, Londres, Angleterre
19 juin au 2 octobre 2022
Anne-Marie Proulx cherche à rétablir un lien émotionnel avec la terre en l’abordant comme un tout vivant et communicant. Des échanges prolongés avec des amis de la communauté innue de Pakuashipi, sur la Basse-Côte-Nord du Québec, ont teinté ses explorations photographiques menées sur différents territoires. Pour cette exposition, Proulx rassemble des œuvres de divers projets, et les dispose sur chacun des murs de la galerie de manière à évoquer les quatre directions cardinales et leur portée symbolique. Comme elle l’explique, partager une vision animiste du monde nous rend attentifs à ses cycles : « L’Est est le lieu où le soleil se lève, ce qui permet de réfléchir aux commencements (de la journée, mais par extension aussi des saisons, de la naissance). C’est là où la lumière se manifeste. Les oies des neiges volent en formation en V selon un axe nord-sud. Le Sud est le lieu où le soleil est au plus haut. C’est la chaleur, les mouvements et les émotions. L’Ouest est l’endroit où le soleil se couche. Il est plus difficile de voir les choses, mais cela nous permet de voir différemment, de manière introspective. Au Nord, on peut trouver le monde des esprits, la sagesse, la connaissance, les choses que l’on ne voit pas mais qui sont néanmoins là. Et le Nord fait place à l’Est, aux nouveaux départs, invariablement.
Dérivée de Manif d’art 9 – La biennale de Québec, dont le commissaire était Jonathan Watkins, l’exposition Shore repose sur le principe fondamental que l’humanité est partie prenante de l’ordre naturel – et non contre la nature –, et suppose que la métamorphose perpétuelle est un fait de la vie. Comme le rivage, qui est soumis au flux et au reflux des marées, les œuvres de Caroline Gagné, Nadia Myre et Anne-Marie Proulx passent par des états changeants et s’inscrivent dans des perspectives évolutives.
Impressions : VU et Version image plus
Encadrements : François Simard encadreur
Dispositifs de présentation : Sylvain Ruest